Le pouvoir des mots et une (toute petite) partie de mon univers

Ex-île

Ex-île

Poème

 Il en a ramé, ramé, certes

Pour quitter l’île déserte

Il avait cru voir des géants

Ce n’était que le vent

Il en avait tellement marre

Qu’il crut rompre les amarres

Il traîna, derrière lui, l’exil

Et, sans la voir, son île

Ses plages de sable chaud

Son exil, son cachot

Le pouvoir des mots 

J’aime les mots. J’aime leur pouvoir sans frontière, ouvrant tout grand les portes d’un pays de Cocagne, où l’imaginaire côtoie le réel, où la fiction l’emporte sur la réalité, où les heures semblent des minutes et les minutes, parfois, des heures.

Vous verrez rarement un mot s’engager dans un sens unique. Emprunter des chemins détournés, braver des sens interdits, c’est bien plus jouissif. Le mot, tel le caméléon, est capable de modifier sa couleur. Mots d’amour, mots d’humour, calembours, mots qui changent le monde, gros mot, grand mot, petit mot…

Dans mon univers, il y a foule. Derrière Raymond Devos, le jongleur de mots, campent Francis Cabrel, Georges Brassens, Grand Corps Malade, Fabrice Luchini, mais également Jean d’O, Joël Dicker, Amélie Nothomb, Katherine Pancol, Mélissa da Costa, Tatiana de Rosnay, Stephen King. Il y a, bien sûr, Michel Audiard, Pierre Desproges, ou, plus près de nous, Angélique Eggenschwiler, Nicolas Feuz, Marc Voltenauer.

Pour ne citer que ces quelques-un-e-s et passer comme chat sur braise sur l’héritage, que nous ont légué les classiques.


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