Le pouvoir des mots et une (toute petite) partie de mon univers

Humour

Humour

Crocus, Trump et Bolsonaro

Le monde a pris conscience

Le monde a pris confiance

Chacune s’est assagie

Chacun reste au logis

Seules, quelques têtes brûlées

Se sont pris les pieds

Dans la corde

Semant trouble et discorde

Trump et Bolsonaro

Moqués comme des blaireaux

Ont revu leur copie

Mais pas leur myopie

Les deux olibrius

N’ont pas vu le crocus,

Pas plus que le printemps

Pourtant venu à temps

Il faut dire que la fleur

A un avantage majeur

Son bulbe est intelligent

C’est pour le moins rageant

Avril 2020

Le pouvoir des mots 

J’aime les mots. J’aime leur pouvoir sans frontière, ouvrant tout grand les portes d’un pays de Cocagne, où l’imaginaire côtoie le réel, où la fiction l’emporte sur la réalité, où les heures semblent des minutes et les minutes, parfois, des heures.

Vous verrez rarement un mot s’engager dans un sens unique. Emprunter des chemins détournés, braver des sens interdits, c’est bien plus jouissif. Le mot, tel le caméléon, est capable de modifier sa couleur. Mots d’amour, mots d’humour, calembours, mots qui changent le monde, gros mot, grand mot, petit mot…

Dans mon univers, il y a foule. Derrière Raymond Devos, le jongleur de mots, campent Francis Cabrel, Georges Brassens, Grand Corps Malade, Fabrice Luchini, mais également Jean d’O, Joël Dicker, Amélie Nothomb, Katherine Pancol, Mélissa da Costa, Tatiana de Rosnay, Stephen King. Il y a, bien sûr, Michel Audiard, Pierre Desproges, ou, plus près de nous, Angélique Eggenschwiler, Nicolas Feuz, Marc Voltenauer.

Pour ne citer que ces quelques-un-e-s et passer comme chat sur braise sur l’héritage, que nous ont légué les classiques.


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